Prochaine destination… dans 2176 km !

couvNotre cher Donavan et nous avons pris la route pour un périle qui comporte plus de 2000 km, un changement d’état, 2h30 de décalage horaire supplémentaire (soit + 9h30 au total), 4 pleins d’essence et un paquet de kangourous morts (promis, c’est pas nous ).

mapPour vous rendre un peu mieux compte, voici une carte. Sur le plan, on voyait bien des points avec des noms de ville entre les deux. On a naïvement pensé qu’il y aurait des petites agglomérations ou villages. Finalement ces points n’étaient que des points de ravitaillement en essence et nourriture rapide (les deux, étant hors de prix !). Notre idée initiale était de faire le trajet en une dizaine de jours le temps de visiter les environs. Mais finalement nous avons vite compris qu’on ne verrait que du desert. De ce fait, nous avons fait le trajet en 3 jours et demi à raison de 600 km par jour à une vitesse moyenne de 90km/h.

Malgré les journées à rouler sans croiser grand monde, les dodos sur les « aires d’autoroute » et le manque de douche, notre virée était très agréable ! On a eu l’occasion de voir plein de belles choses sur la route : paysages, végétation, animaux, panneaux et road trains ! 🙂 Déjà il faut savoir que cette autoroute (la grande autoroute Highway 1) n’a rien à voir avec l’idée qu’on peut s’en faire en Europe ! Une voie de chaque côté et seulement quelques voitures à croiser de temps en temps. Sur certaines portions, on croisait plus de carcasses de kangourous que de voiture dans les deux sens. Ils se font renverser la nuit, surtout par les road trains (camions de plusieurs remorques que l’on croise fréquement sur les routes Australiennes). Plus impressionnant encore, nous avons également croisé un convoi exceptionnel (plus exceptionnel encore que les autres). En tête de convoi, il y avait une voiture indiquant sur un panneau lumineux « 2 * 8 meters ». On s’est dit que cétait 8 mètres de long, mais en fait c’était 8 mètres de large ! 🙂

12On nous avait dit qu’on aurait l’occasion de croiser des carcasses de kangourous sur les route, mais nous étions loin d’imaginer qu’on pourrait en croiser autant (sur certaines parties de la route). On pouvait en voir plusieurs par kilomètres sur les bas-côtés. Du coup, cela attirait les charognards du coin. C’était vraiment impressionant de voir tant d’aigles si proche de nous en train de déguster leur plat. Nous avons pas vraiment pu les prendre correctement en photo, mais ils faisaient facilement plus d’1m50 d’envergure. (En se renseignant un peu, on a su qu’ils pouvaient atteindre plus de 2 m d’envergure.) Bref, ils étaient vraiment magnifiques !

Dans le genre insolite, on a également eu le droit à une traversée devant nous d’une troupe de 5-6 dromadaires ! lls ont juste traversé tranquillement la route sans tenir compte de nous. On entend beaucoup parler de l’Australie comme le pays des kangourous, mais c’est également celui des dromadaires ! Ces derniers ont été importés par les Européens en tant qu’animaux de bât au 19ième siècle. Ensuite, ils ont été relachés dans la nature. leur nombre s’élève aujourd’hui à près d’un million. C’était vraiment cool et inattendu de pouvoir assister à cela !

On a tous l’image de l’Australie avec ces panneaux jaunes… Alors pour vorte plus grand plaisir en voici une petite collection :). Vous noterez aussi qu’ici, les autoroutes peuvent également faire office de piste d’atterissage d’urgence !

A peu près à mi-chemin se trouve la plaine de Nullarbor (qui contrairement à son nom, vaut le détour ! ^^). La région doit son appelation à la traduction en aborigène de « sans arbres ». Le gros point d’intêret de cette région sont les falaises surpombant la mer.

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Margaret River et ses environs

margaret-riverNotre première importante étape se situait à Margaret River une ville à 270 km au sud de Perth, notre point d’arrivée en Australie. La ville est située en plein coeur d’une région viticole non loin de la mer et entourée de parcs nationaux. Margaret River en elle-même n’est pas très importante ni en taille ni pour le tourisme (en comparaison avec Perth ou les autres grandes villes connues), mais c’est un excellent point de départ pour visiter les envions. Cette région est particulièrement touristique car elle se situe entre deux caps : au nord le « Cap Naturaliste » et au sud le « Cap Leeuwin ». Il ‘agit d’importants lieux de migration des baleines qui vont et qui revienne de l’Antarctique. Au primptemps (actuellement), elles vont vers les eaux froides de l’Antarctique alors qu’en autonme elles reviennent vers le eaux chaudes de l’Océan Indien.

Lors de notre vadrouille au Cap Naturaliste nous avons pu observer (de loin) la migration des baleines qui remontent à la sufrace pour respirer (et pour couronner le tout on a aussi pu voir des bancs de dauphins) ! Durant cette excurtion, nous avons également visité le phare du cap et des grottes naturelles (la région regorge de cavités et grottes).

vignesCette escale à Margaret River nous a permit de trouver notre petit boulot ! En discutant avec d’autres backpackers, nous avons apprit qu’il était possible de travailler dans les vignes ! Ni une, ni deux, nous avons foncé à l’agence d’intérim ! Deux jours après, nous étions dans les vignes à trimer sous la chaleur assomante pour gagner trois fois rien, il faut bien le dire ! 🙂 Mais c’était une bonne expérience qui nous a plu. C’était l’occasion de se plonger dans les premières recherches de travail, de rencontrer du monde, de finaliser nos papiers de travail et de se faire un peu de sous. Nous avons seulement travaillé une semaine et demi car c’était la fin de la saison. La dernière semaine, le travail se faisait rare et nous avons donc décidé de prendre la route pour continuer notre virée et chercher du travail un peu plus loin (il parait que c’est la saison des fraises à Albany… ^^). Notre travail consistait donc à nettoyer, tailler, couper, entretenir les vignes afin de les préparer à la production des raisins. Ici la récolte de fait à partir mi-janvier / févrirer. On a pu découvrir qu’il y avait un tas d’étapes avant que le raisin soit prêt à se gorger de jus…

Durant la semaine, vu qu’on travaillait, nous dormions au camping afin de profiter d’une bonne douche et de glander le soir (la fatigue prennant le dessus très rapidement !). Notre camping se situait en pleine forêt et nous avions pour voisins de magnifiques perroquets qui s’invitaient pendant l’apéro pour tenter de subtiliser nos vivres ! Le reste du temps (quand on ne travaillait pas et qu’on se balladait dans la région), nous dormions à la belle étoile sur des parkings de supermarché ! Bon, on a aussi dormi dans des lieux super chouettes tels que sur la côte (au reveil, on pouvait voir les dauphins à 5 mêtres de nous !) ou dans le bush (à la nuit tombée on a vu des kangourous se ballader à côté). Ici le camping sauvage est interdit, c’est donc un peu le jeu du chat et de la souris avec les Rangers qui pourrait nous virer et/ou nous coller une amende… Mais bon, c’est le jeu ma pov’ Lucette ! 😉

Pour ce qui est de Donovan : il est toujours au top ! Nous avons bien pris nos marques et la conduite à gauche se passe bien. On a déjà fait plus de 1500 km ! Actuellement, nous avons pris la route de l’est vers une certaine ville subtillement évoquée dans cet article ! 🙂

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