Mallacoota et Kiama

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Après Melbourne, nous avons longé la côte sud jusqu’à Mallacoota (la pointe au sud-est de l’Australie et dernière étape avant le New South Wales). On pensait juste traverser la région, mais suite à une rencontre sympathique avec un backpaker américain, nous y avons passé 3 jours. Il nous a invité à camper sur son spot, un coin caché (méconnu des touristes) entre lac et forêt, où on a eu l’occasion de voir des opossums et scorpions. Il nous a fait visité le coin et on a fait la fête en compagnie de jeunes australiens locaux (qui jouent à une version dérivée du barbu, pour ceux qui connaissent…). Un très bon moment de vie sociale…

Après cette étape, nous avons pris la côte est vers le nord, en profitant des paysages de bords de mer. L’une des régions qui nous a bien plu est Kiama, avec ses piscines d’eau de mer au bord de l’eau, et ses « blowholes », etc…

Tasmanie

PANO_20160321_153531carteAprès 10 heures de ferry (400 kilomètres), nous voilà en Tasmanie avec Donovan ! Nous avions trois semaines pour visiter cette île qui s’étend sur 360 km du nord au sud et 300 km d’est en ouest. La première impression que vous avons eu est que la Tasmanie est une île très verte et montagneuse. En effet, elle est assez réputée pour ses nombreux trecks (de plusieurs jours). Vous pensez bien qu’on s’est bien gardé de les faire ! 🙂

La Tasmanie regorge d’une végétation luxuriente et d’une faune abondante et assez spéciale. On peut notamment croiser des wombats, des pademelons, des ornitorynques, des pinguins, et bien entendu : le fameux diable de Tasmanie !

Contrairement au Mainland où il faut faire un paquet de kilomètres pour changer de paysages, ici en Tasmanie tout y est à échelle réduite : en une seule journée, on peut passer de la plage à des massifs montagneux très rocailleux, en passant par des paysages de campagne normande, des vallées verdoyantes, de la jungle… A cette époque de l’année, le temps était aussi changeant : on pouvait aller à la plage sous 35 degrés et le lendemain devoir mettre une polaire !

Mieux vaut éviter de se balader dans la jungle juste après de grosses pluies : ça fait ressortir toutes les sangsues. On s’est vraiment fait assaillir. 🙁 Il suffisait de rester immobile quelques secondes et des sangsues commencaient à escalader nos chaussures et mollets. Miam…

IMG_20160308_121225Une grande partie de routes n’est pas bitumée. On a donc pu faire un peu de « rally » (bon, avec un van de 2 tonnes, hein…). Nan, nan… En vrai, il y a même des passages en montagne qui sont un peu flippant : routes de montagne étroites et sinueuses où il faut croiser des camions, et le tout sous la pluie et sans barrière avant le ravin… 🙂

 

Même si nous n’avons pas fait de grands trecks de plusieurs jours, nous avons tout de même visité des endroits dans lesquels on peut aisément passer la journée.

Niveau côtes, nous avons une fois de plus été gâtés ! Entre les immenses plages de sable blanc désertes et les falaises, on en a pris plein les mirettes !

Comme on vous l’a dit, il peut faire un sale temps en Tasmanie aussi. Et ça donne les deux photos suivantes. PS : Ajouter un croassement répétitif de corbeau pour imaginer l’ambiance.

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Pour camper, la Tasmanie c’est vraiment génail, y’a plein de «free camps» accessibles. On n’a vraiment pas eu de difficulté à dormir, prendre une douche, trouver du courant pour recharger nos tel et ordis… Du coup, quand on trouve une prise de libre… On en profite !

En Tasmanie, les animaux sont vraiment partout ! Le plus courant d’entre eux est le pademelon : une sorte de petit wallaby avec une tête de souris. Ils sont peu craintifs, on peut les approcher facilement. Nous avons aussi eu l’occasion de voir des ornitorynques et wombats sans avoir le temp de dégainer pour les prendre en photo… Par contre, pour ce qui est du diable de Tasmanie… Silence radio. A part écrasés sur la route, on n’en a vu aucun vivant (ils ne sortent pas le jour et sont très craintifs).

Et pour finir, quelques photos en vrac :

The Great Ocean Road

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Le passage incontournable avant d’atteindre Melbourne est la Great Ocean Road ! Il s’agit d’une centaine de kilomètres situées à l’ouest de Melbourne. C’est un lieu très fréquenté par les touristes qui viennent y voir, entre autres choses, les 12 apôtres. Il s’agit de blocs de pierre sortant de l’océan. Plutôt qu’un long discours, voici quelques photos …

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Entre Adélaïde et Melbourne

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Après avoir quitté la ferme de Kevin & Cindy, nous avons mis le cap sur Melbourne ! Nous avions trois semaines pour atteindre Melbourne étant donné que nous avions déjà réservé nos billets de ferry pour la Tasmanie.  Cette nouvelle étape nous a permis de découvrir l’état du Victoria. Contrairement au South Australia, cette région est beaucoup plus verdoyante et assez volcanique. On y trouve pas mal de relief (c’est en partie dû aux mouvements des plaques lors de la remonté de l’Australie qui s’est décrochée de l’Antarctique).

La faune y est aussi plus développée. Auparavant, la plupart de kangourous que nous croisions étaient morts sur la route (écrasés, la nuit), c’était assez rare d’en voir des vivants se balader. Ici les kangourous (et wallabys) sont beaucoup plus présents. Ils viennent même nous voir quand on campe afin de grapiller quelque chose à manger.
Nous avons aussi rencontré des koalas : perchés dans leur arbre, tranquillement assoupi… Plutôt rare de les voir se déplacer, ils passent leur journée à dormir et ne se déplacent que le matin tôt ou tard le soir.

Kevin & Cindy nous avaient recommandé de visiter les alentours de Mont Gambier. Et en effet, ça vaut le détour ! Le paysage local a été marqué par les anciennes activités volcaniques. On y trouve beaucoup de cratères, dont certains sont devenus des lacs. Le plus connu d’entre eux est le Blue Lake. C’est assez banal comme nom, mais ce lac a vraiment une couleur exceptionnelle.

Nous avons aussi visté le musée de la ville et vu un film parlant de l’histoire de la région (des aborigènes à maintenant). Il explique la formation des cratères, des lacs et aussi des «sinkholes» qui sont des gros cratères souvent reliés entre eux par des couloirs souterrains créés par l’eau. Nous en avons visités trois, dont un qui est devenu un magnifique jardin.