Nouvelle-Zélande, un voyage en Terre du Milieu !

couv

Nous voilà en Nouvelle-Zélande ! Nous avions 3 semaines pour visiter le pays, dont 11 jours en compangie de Cyril. Nous avons donc décidé de passer quelques jours à Auckland et ses iles environnantes, puis de faire un mini road trip dans l’ile nord (principallement orienté sur les sites de tournage du Seigneur des Anneaux). Après le départ de Cyril, nous nous sommes envolés pour Queesntown (au sud de l’île sud) pour remonter les deux îles en van.

L’agglomération d’Auckland est immense, elle s’étend sur des kilomètres au nord de l »ile Nord. Nous avions loué une chambre pour le même prix qu’à Sydney, mais on a eu beaucoup plus de chance : plus proche du centre et bien meilleure chambre. Le premier soir, on s’est balladé de nuit dans le centre et on est allé boire quelques verres dans un pub sur le port. De ce qu’on en a vu ici (et ailleurs après), l’alcool est moins cher qu’en Australie ! 🙂

Dés le lendemain, on a participé à un «free tour» de 3 heures qui nous emmenait dans les coins sympas de la ville… On nota la présence d’un pub belge : moules, frites et bière belge… Tout ou tard, on savait qu’on irait y faire un tour. La visite guidée était aussi l’occasion d’en apprendre plus sur la culture Maori : peuple ayant quitté les îles polynésiennes pour s’installer un peu partout autour. Les tous premiers hommes (les Maoris) sont arrivés en Nouvelle-Zélande seulement entre le 12ième et 14ième siècle, et les colons venus d’Europe au 17ième, 18ième siècle… Ce qui fait que la Nouvelle-Zélande est une des dernière parcelle de terre découverte et habitée.

La Nouvelle-Zélande est une terre très vierge. C’est surement ce qui explique leur protectionnisme (immigration, contrôle des denrées alimentaires des voyageurs, interdiction d’apporter du matériel de camping ayant servi ailleurs, etc…). Autre particularité, on y trouve très peu d’animaux et surtout peu de prédateurs (le principal étant l’aigle). Les animaux originaux de ces îles sont le kiwi (oiseau ayant perdu l’usage de ses ailes) et le weta (le plus gros criquet au monde). Nous n’avons malheureusement pas eu l’occasion d’en croiser, ils sont rares et très craintifs. Par contre, on a croisé des centaines de phoques à se dorer la pillule sur la côte est de l’ile sud.

La Nouvelle-Zélande est une terre volcanique. Certains des ses volcans sont encore actifs (sans pour autant qu’il y ait des érruptions). Dans la région de Rotorua et Taupo, nous avons vu de nombreuses sources chaudes desquelles émanent de la vapeur. Dans certains cas, il ne s’agit que de quelques sources isolées, dans d’autres cas c’est l’ensemble du paysage qui est plongé dans une épaisse fumée. Nous avons eu l’occasion de nous baigner dans l’une d’entre elles. Au nord de l’île, nous nous sommes rendu sur une plage nommée «hot water beach» en pensant, sans trop savoir à quoi s’attendre, que l’eau de la mer allait être chaude : Ce lieu est connu car à un certain endroit de la plage, le sous-sol est consitué de poches d’eau bouillante. Le but du jeu de cette plage est d’arriver à creuser au bon endroit afin de tomber sur une source d’eau chaude, et de se créer une piscine naturellement chauffée ! Armés de pelles, les gens creusent un peu au hasard afin d’ésperer tomber sur une source, ce qui fait qu’au bout de très peu de temps, il y a des trous partout sur la plage. c’était assez marrant d’assiter à ce spectable.

La Nouvelle-Zélande, c’est surtout d’immenses paysages de plaines valonnées sur fond montagneux. Les sommets de l’île sud culminent à 4500 mètres et c’est une destination importante pour le ski. Quand nous sommes arrivés dans le sud, ça a été le choc de voir une ville «station de ski» juste à coté de l’aéroport (après des mois en Australie où la neige, ben…). Magasins de vêtements de ski et équipements, matériel de montagne partout, remonte-pentes, etc… On a eu l’occasion de recontrer des voyageurs venus ici pour le ski. Apres avoir eu un petit choc thermique, nous avons rapidement troqués nos habits «habituels» (shorts et tongues), pour enfiler plusieurs couches chaudes.

IMG_20160509_132951L’une des particularités de ce voyage était que nous étions de véritables touristes sans aucune connaissance du pays. En Autralie, nous avions souvent croisé des vans de location d’une marque bien spécifique (ils sont facilement identifiables par leurs couleurs verte et violette bien criardes), et c’est finalement pour eux que nous opté (par simplicité). Bien qu’assez moche de l’extérieur, notre van était bien fonctionnel (2 «lits» doubles, évier, frigo, coin cuisine, et lecteur dvd :)).

Ce voyage en Nouvelle-Zélande était aussi l’occasion d’effectuer une sorte de pelerinage sur les traces du Seigneur des Anneaux. Pour les non-initiés, les films du Seigneur des Anneaux et du Hobbit ont été tournés dans ce pays. Certains de ces lieux de tournages étaient accessibles : soit en accès libre, soit en visité guidée. Pour ne citer que quelques lieux visités, nous sommes allés à Hobbitbourg (le village des Hobbits), les chutes d’eau de la fuite des Hobbits en tonneaux (Désolation de Smaug), le Mordor (Montagne du destin + Emyn Muil), Trollshaws Forest, le fleuve Anduin et bien d’autres lieux insolites !

A Wellingtown, nous avons également visité les studios Weka Workshop, un monstre des effets spéciaux (mais aussi costumes, armes, robots, décors) ayant travaillé (totallement, ou en partie) sur : LOTR, The Hobbit, Avatar, Warcraft (que vous avez peut-etre vu cette semaine au cinéma), La planète des singes, Mad Max, Spider-Man, District 9, etc… Quand on y étaient, ils travaillaient dans ces studios sur l’adapatation de «Ghost in The Shell» avec Scarlett Johanson…

En résumé, c’était un super voyage au sein de notre périple en Australie, surtout qu’il s’agit d’un pays complètement différent de son grand voisin ! C’était vraiment super cool que Cyril vienne nous rendre visite, surtout quand ça fait des mois qu’on a pas vu un pote ! 🙂

 

Sydney !

couv

Sydney était notre point de rencontre pour retrouver notre pote Cyril venu tout droit de France, avant de mettre le cap tout les 3 sur la Nouvelle Zelande. Nous avons passé  6 jours dans la plus grande ville d’Australie. Cette étape a été plutôt nouvelle pour nous, car nous sommes passés de backpackers à touristes : abandonner notre van et nos sandwichs jambon-fromage, dormir à l’hotel, manger au restaurant régulièrement (et goûter au burger de kangourou…). C’était comme des vraies vacances ! 🙂

La ville est telle que nous l’imaginions avec de  hauts buildings à l’americaine, de grands espaces verts un peu partout….

Comme à l’accoutumée lorsque nous sommes dans des grosses villes, nous avons fait 2 free tours dès le début du séjour afin d’avoir une première approche de la ville. Le premier tour nous a emené dans les endroits «incontournables»  (les plus touristiques), en passant bien-entendu par l’Opéra, le Harbour Bridge ou encore Hyde Park. Cette fois encore, notre guide nous a donné plein d’informations très intéressantes et d’anecdotes sur la ville.

Le lendemain, nous avons fait un autre tour (de nuit) mais cette fois-ci sur le plus ancien quartier de la ville, «the Rocks». Nous avons particulièrement apprécié cette visite car elle nous a éloigné du lieux trop touristiques (monuments, centre-ville, Opéra…) pour nous donner une dimention vraiment plus culturelle et humaine dans un quartier où les locaux ont l’habitude de fréquenter les plus vieux pubs de la ville.

Nous avons aussi visité le jardin botanique, l’Aquarium et assisté à un feu d’artifice. Le dernier jour nous sommes allés faire un tour en forêt en bordure des Blues Montains afin que Cyril puisse voir des kangourous.

Avant d’arriver à Sydney, nous avions fait un crochet par Canberra afin de retrouver notre américain cheri, Kindrit (avec lequel nou avions passé quelques jours à Mallacoota), pour aller à notre premier festival Australien. Nous avons trouvé que la ville en elle-meme ne présentait pas un grand interet. Nous avons tout de même visité cette capitale, et assisté à une visite guidée du parlement, batiment le plus important du pays.
Pour ce qui est du festival, nous avons passé un super journée : beau temps, musique et bière de festoche avec Kindrit et ses potes. Le festival était top, même si certains points de l’organisation nous ont étonné. En effet, même dans les festivals, l’Australie est très rigoueuse au niveau de l’alcool : dès l’entrée, les personnes majeures reçoivent un bracelet indiquant qu’ils ont le droit d’entrer dans la zone « 18 +», le seul endroit où il est possible d’acheter de l’alcool. Les autres sont cantonné derrière des barrieres à regarder les grands se divertir…

IMG_20160424_174943

Blue Mountains

PANO_20160421_093056

Situées à 100 km à l’ouest de Sydney, les Blues Mountains sont une région de montagnes, vallées et gorges verdoyantes. Les montagnes culminent à un peu plus de 1000 mêtres et forment de gigantesques falaises. La région doit son nom aux reflets bleux renvoyés par les montagnes vues à distance, reflets générés par les essences volatiles des forêts d’eucalyptus (le fameux arbre qu’on trouve partout en Australie et qui abrite souvent des koalas).

Les Blues Mountains offrent vraiment des paysages dépaysans où nous avons pu y faire de très belles balades (plusieurs belles balades de 3 ou 4 heures). On a pu marcher sur des chemins creusés dans la roche, sur des flancs de falaise et dans la jungle (ils auraient pu tourner un Indiana Jones dans ce décor…). Le spot le plus connu de ces montagnes (et le plus touristique) est the Three sisters, pics en contrefort d’une falaise, érodées par le vent et la pluie.

Mallacoota et Kiama

PANO_20160410_163656

Après Melbourne, nous avons longé la côte sud jusqu’à Mallacoota (la pointe au sud-est de l’Australie et dernière étape avant le New South Wales). On pensait juste traverser la région, mais suite à une rencontre sympathique avec un backpaker américain, nous y avons passé 3 jours. Il nous a invité à camper sur son spot, un coin caché (méconnu des touristes) entre lac et forêt, où on a eu l’occasion de voir des opossums et scorpions. Il nous a fait visité le coin et on a fait la fête en compagnie de jeunes australiens locaux (qui jouent à une version dérivée du barbu, pour ceux qui connaissent…). Un très bon moment de vie sociale…

Après cette étape, nous avons pris la côte est vers le nord, en profitant des paysages de bords de mer. L’une des régions qui nous a bien plu est Kiama, avec ses piscines d’eau de mer au bord de l’eau, et ses « blowholes », etc…

Bienvenue à Melbourne !

PANO_20160405_171943

IMG_20160302_115346A notre retour de Tasmanie, nous sommes restés 2 semaines à Melbourne, la seconde plus grande ville d’Australie (4 millions d’habitants) après Sydney. Melbourne été classée plusieurs fois comme étant l’une des meilleures villes au monde où vivre (classement basé sur le climat, les transports, la sécurité, architcture, soins médicaux…), et on peut comprendre pourquoi : à notre niveau nous avons trouvé que c’était une ville très agréable à visiter.

Il est vrai que c’est un belle ville, elle nous a bien plus. On est arrivé pendant le « festival du rire », du coup on a profité de spectacles organisés par la ville, notamment une troupe belges vraiment sympa. On a pu parcourir la ville en long, en large et en travers… On a aussi assisté à une visite guidée gratuite de la ville (durée 3h) qui nous a permis de découvrir des coins où nous ne serions pas forcément allé de nous même. Nous avons appris pas mal d’anecdotes sympas.

Une partie des ruelles de la ville sert de mur d’expression libre : la mairie repeint régulièrement les murs en noir, puis les artistes peuvent venir y tagguer ce qu’ils souhaitent. Du coup, ce sont des peintures ephémères plutôt chouettes !

Durant notre séjour à Melbourne, nous avons résidé sur une aire d’autoroute ! Oui oui 🙂 C’était un super rapport qualité prix : nous avions à disposition toilettes, douches propres, électricité… Tout ça gratuitement… Ce qui est du grand luxe pour nous, du coup on a élu domicile ici 🙂 ! On n’avait pas de belle vue (comme on a pu en avoir avant sur des free camps en pleine nature auparavant), mais de toute façon on n’était jamais là en journée… On a trouvé ce spot un peu par hasard car on voulait un endroit gratuit et « officiel » pour camper après le trajet en bateau. Il faut savoir qu’il n’est pas aisé de dormir discrètement (dans le véhicule) plus proche de Melbroune. On trouve des panneaux un peu partout sur les parkings et dans les rues spécifiant qu’il est interdit de « camper ». Cet aspect est beaucoup plus poussé dans les grosses villes. Les habitants de la périphérie sont assez réticents aux backpackers : un jour où on allait juste se balader en ville on a retrouvé un joli mot sur le pare-brise. C’était les habitants qui nous souhaitaient la NON-bienvenue en nous disant qu’il était interdit de camper là (alors qu’on était pas là pour ça et que c’était en pleine après-midi). En gros, on a imaginé les p’tis vieux du coin qui colle ça sur tous les vans (il s’avère que c’est arrivé à d’autres voyageurs aussi). Pour info, la prune en cas de camping sauvage c’est 120 dollars par personne…

Bon, on a quand même dormi en ville sur un parking de supermarché (comme à Perth) pour une occasion un peu spéciale. Pour l’anniversaire de Laurette, on s’est fait un concert surprise (pas facile de garder le secret pendant 2 semaines quand on vit H24 ensemble, mais ça a marché ! ). Il faut dire qu’on était un peu en manque de concert, du coup c’était l’occasion parfaite ! Et on a trop kiffé ! Bon son, bonne prestation (chanteur trèèès charismatique, surtout au près de la gente féminine), grosse ambiance, des pintes de bibine (d’ou le fait de pas pouvoir conduire après). Ca nous a rappelé notre vie en France ! :=)

Tasmanie

PANO_20160321_153531carteAprès 10 heures de ferry (400 kilomètres), nous voilà en Tasmanie avec Donovan ! Nous avions trois semaines pour visiter cette île qui s’étend sur 360 km du nord au sud et 300 km d’est en ouest. La première impression que vous avons eu est que la Tasmanie est une île très verte et montagneuse. En effet, elle est assez réputée pour ses nombreux trecks (de plusieurs jours). Vous pensez bien qu’on s’est bien gardé de les faire ! 🙂

La Tasmanie regorge d’une végétation luxuriente et d’une faune abondante et assez spéciale. On peut notamment croiser des wombats, des pademelons, des ornitorynques, des pinguins, et bien entendu : le fameux diable de Tasmanie !

Contrairement au Mainland où il faut faire un paquet de kilomètres pour changer de paysages, ici en Tasmanie tout y est à échelle réduite : en une seule journée, on peut passer de la plage à des massifs montagneux très rocailleux, en passant par des paysages de campagne normande, des vallées verdoyantes, de la jungle… A cette époque de l’année, le temps était aussi changeant : on pouvait aller à la plage sous 35 degrés et le lendemain devoir mettre une polaire !

Mieux vaut éviter de se balader dans la jungle juste après de grosses pluies : ça fait ressortir toutes les sangsues. On s’est vraiment fait assaillir. 🙁 Il suffisait de rester immobile quelques secondes et des sangsues commencaient à escalader nos chaussures et mollets. Miam…

IMG_20160308_121225Une grande partie de routes n’est pas bitumée. On a donc pu faire un peu de « rally » (bon, avec un van de 2 tonnes, hein…). Nan, nan… En vrai, il y a même des passages en montagne qui sont un peu flippant : routes de montagne étroites et sinueuses où il faut croiser des camions, et le tout sous la pluie et sans barrière avant le ravin… 🙂

 

Même si nous n’avons pas fait de grands trecks de plusieurs jours, nous avons tout de même visité des endroits dans lesquels on peut aisément passer la journée.

Niveau côtes, nous avons une fois de plus été gâtés ! Entre les immenses plages de sable blanc désertes et les falaises, on en a pris plein les mirettes !

Comme on vous l’a dit, il peut faire un sale temps en Tasmanie aussi. Et ça donne les deux photos suivantes. PS : Ajouter un croassement répétitif de corbeau pour imaginer l’ambiance.

IMG_20160304_195802

Pour camper, la Tasmanie c’est vraiment génail, y’a plein de «free camps» accessibles. On n’a vraiment pas eu de difficulté à dormir, prendre une douche, trouver du courant pour recharger nos tel et ordis… Du coup, quand on trouve une prise de libre… On en profite !

En Tasmanie, les animaux sont vraiment partout ! Le plus courant d’entre eux est le pademelon : une sorte de petit wallaby avec une tête de souris. Ils sont peu craintifs, on peut les approcher facilement. Nous avons aussi eu l’occasion de voir des ornitorynques et wombats sans avoir le temp de dégainer pour les prendre en photo… Par contre, pour ce qui est du diable de Tasmanie… Silence radio. A part écrasés sur la route, on n’en a vu aucun vivant (ils ne sortent pas le jour et sont très craintifs).

Et pour finir, quelques photos en vrac :

The Great Ocean Road

cover

Le passage incontournable avant d’atteindre Melbourne est la Great Ocean Road ! Il s’agit d’une centaine de kilomètres situées à l’ouest de Melbourne. C’est un lieu très fréquenté par les touristes qui viennent y voir, entre autres choses, les 12 apôtres. Il s’agit de blocs de pierre sortant de l’océan. Plutôt qu’un long discours, voici quelques photos …

IMG_20160302_093247

Entre Adélaïde et Melbourne

cover

Après avoir quitté la ferme de Kevin & Cindy, nous avons mis le cap sur Melbourne ! Nous avions trois semaines pour atteindre Melbourne étant donné que nous avions déjà réservé nos billets de ferry pour la Tasmanie.  Cette nouvelle étape nous a permis de découvrir l’état du Victoria. Contrairement au South Australia, cette région est beaucoup plus verdoyante et assez volcanique. On y trouve pas mal de relief (c’est en partie dû aux mouvements des plaques lors de la remonté de l’Australie qui s’est décrochée de l’Antarctique).

La faune y est aussi plus développée. Auparavant, la plupart de kangourous que nous croisions étaient morts sur la route (écrasés, la nuit), c’était assez rare d’en voir des vivants se balader. Ici les kangourous (et wallabys) sont beaucoup plus présents. Ils viennent même nous voir quand on campe afin de grapiller quelque chose à manger.
Nous avons aussi rencontré des koalas : perchés dans leur arbre, tranquillement assoupi… Plutôt rare de les voir se déplacer, ils passent leur journée à dormir et ne se déplacent que le matin tôt ou tard le soir.

Kevin & Cindy nous avaient recommandé de visiter les alentours de Mont Gambier. Et en effet, ça vaut le détour ! Le paysage local a été marqué par les anciennes activités volcaniques. On y trouve beaucoup de cratères, dont certains sont devenus des lacs. Le plus connu d’entre eux est le Blue Lake. C’est assez banal comme nom, mais ce lac a vraiment une couleur exceptionnelle.

Nous avons aussi visté le musée de la ville et vu un film parlant de l’histoire de la région (des aborigènes à maintenant). Il explique la formation des cratères, des lacs et aussi des «sinkholes» qui sont des gros cratères souvent reliés entre eux par des couloirs souterrains créés par l’eau. Nous en avons visités trois, dont un qui est devenu un magnifique jardin.

 

Vis ma vie de fermier ! :)

couv

 

DSC02249Nous sommes arrivés fin novembre à Adelaide et avons visité la ville ainsi que la région pendant près de 2 semaines. Adelaide est la plus grande ville (la seule ? ;)) de la région South Australia. Elle est assez plaisante, et est composée de longues rues quadrillées, un peu à l’Americaine… Le centre est tres facilement accessible à pied et nous y avons passé des après-midis sympas à nous y ballader.
Nous avons aussi profité du fait d’être entre ville pour aller à la bibliotèque afin de refaire nos cv : après 2 mois de vacances, nous avons pensé qu’il était temps de trouver du travail histoire de continuer notre voyage plus sereinement.

DSC02256Nous avons continué notre balade pendant quelques jours, en longeant la côte de la peninsule située au sud d’Adelaide dans le but de nous éloigner de la ville pour trouver un travail à la campagne. A Murray Bridge, nous nous sommes rendus dans 3/4 boites de prestas et autres fournisseurs d’emplois, mais sans succès. Ca nous a un  peu sappé le moral. C’est là qu’on a repensé au «Harvest Guide» qu’on nous avait donné à Espérance : un guide qui référence tous les principaux lieux de culture ainsi que les dates des récoltes. On a vu qu’au nord-est d’Adelaide, il y avait un tas de lieux le long de la Murray River où se faisait la récolte des «stones fruits» (fruits à noyau) : Barmera, Berri, Cadell, Loxton, Renmark, etc… On a décidé de se rendre dans la plus proche de toute : Cadell !

 

Cadell, c’est comme le Crozet ou Fericy en France. Ca ne vous dit rien ? Normal, c’est vraiment tout petit. Quelques maisons, dont la plupart sembles vides, une petite épicerie, un bar dans lequel la plupart du village se réunit, un terrain de pétanque autralienne, un camping et un free camp au bord de la rivière (c’est ça qui sauve tout ^^). A part, l’épicerie, il faut faire 25 km pour «aller en ville», et encore on y trouve que le minimum tel qu’un supermarché…

IMG_20151209_175318On s’est rendu au free camp (qu’on a trouvé grâce à l’appli Wiki Camp) pour la première journée. On a pu se baigner, pic-niquer au bord de l’eau. Le lendemain on s’est rendu à l’épicerie (on n’a rien trouvé d’autres où il y avait des gens) afin d’avoir des renseignements. On a été très bien reçu : on nous a indiqué 3 fermes où on pouvait surement trouver du travail. Super contents de cette rencontre et des infos qu’on a obtenu, on sort de l’épicerie et on se rend à la ferme la plus proche. Personne aux alentours. On décide d’attendre un peu et au bout de quelques instants, un fermier en tracteur arrive sur la route. Ni une, ni deux, on arrête le tracteur et on commence à discuter, se présenter et expliquer qu’on cherche du travail. Il s’avère qu’il gérait la seconde ferme sur la liste (oranges et vignes principalement). Au bout de 5 minutes d’échanges, il nous dit qu’il a du travail pour nous et 30 minutes plus tard on se retrouve à ramasser des oranges dans son champs ! 🙂 Bon, faut savoir que la cueillette d’oranges, c’est pas le top : payé à la caisse, faut grimper dans les arbres, on récolte pas mal de griffures sur les bras, des courbatures, mais malgré tout on est content d’avoir trouvé un travail ! 🙂 On fait ça pendant 3 jours avec un couple d’Espagnols, avant que le producteur vienne nous voir pour dire qu’il devait stopper sa récolte car les prix du marché étaient trop bas. On est déçus, mais il nous dit qu’il reviendra vers nous quand la cueillette reprendra.

Le soir-même, on se rend au camping pour prendre une bonne douche bien méritée et on croise les Espagnols et un autre couple de Bretons. On passe la soirée tous ensemble à boire du vin de la propriété en question et manger des crèpes faites par un cuisinier Breton !
Le lendemain, on décide de retourner au free camp profiter de la rivière avant de se rendre aux autres fermes pour chercher du travail. Finalement, pendant la soirée, les gérants du camping dans lequel nous étions la veille sont venus nous chercher en nous disant qu’ils avaient des amis qui cherchaient de la main d’oeuvre pour de la cueillette d’abricots. Le lendemain matin on se rendait donc chez Kevin & Cindy…

Kevin & Cindy possèdent une ferme bio qui fait des abricots, poires, pèches, prunes et vignes. Les fruits sont soit vendus tels quels, soit vendus sous la forme de fruits secs (séchés au soleil pendant plusieurs jours). Les caratéristiques principales de la ferme bio sont :
– pas de pesticides pour tuer les insectes et autres additifs,
– sécher les fruits naturellement (à l’aide du soleil) et non les sécher à l’aide de produits (comme ça peut se faire ailleurs),
– une certaine qualité de l’eau utilisée pour laver les fruits (testée tous les jours),
– et sûrement d’autres trucs qu’on ne sait pas…

On a été vraiment bien aceuilli par toute l’équipe, on s’est mis au travail immédiatement. Après la première journée de travail, on est resté pour l’apéro pour gouter le vin de la propriété. On a vraiment eu un bon premier contact avec eux.

La première semaine où on travaillait à la ferme, on vivait encore au camping puis les proprios de la ferme nous ont proposé une chambre chez eux et on n’a pas refusé, c’est bien mieux que le camping : Cadell ne se situe pas sur la côte ce qui fait que les nuits peuvent être très chaudes, surtout dans le van. Il y faisait encore 40 degrés à 22h… On a donc eu le droit à une chambre avec lit double et la CLIMATISATION ! Nous étions aussi en compagnie d’autres jeunes. La maison est vraiment bien amménagée : elle dispose de deux salons, dont un pour les wwoofeurs afin d’avoir un peu d’indépendance. Kevin et Cindy sont habitués à la vie en groupe, ils ont déjà reçus plus d’une centaine de wwoofeurs.

On a fait un mois de récolte d’abricots : boulot de 6h du matin à 15h, 7 jours sur 7. Donc les journées étaient bien longues et fatiguantes, surtout avec la chaleur qu’il fait ici. On a eu une semaine où il faisait 45-46 degrés… On participait à toutes les étapes de la ferme entre la récolte et la mise en boite des fruits. Nous avons aussi participé à la récolte des poires et des pêches durant le second mois.

Notre travail consistait à :
– ramasser les fruits dans les arbres,
– conduire le tracteur qui stock les fruits pendant la récolte,
– travail à la chaine sur les machines qui coupe les abricots,
– couper les poires à la main,
– placer les fruits au soleil,
– recupérer les fruits séchés,
– trier les fruits secs,
– laver les fruits à l’aide d’une machine,
– faire du packing : mise en boite des fruits pour la vente,
– entretenir la propriété : nettoyer, couper l’herbe, réparer l’arrosage automatique des arbres fruitiers (on est dans le dessert, y’a du sable partout mais il arrivent à faire pousser des trucs en arrosant à fond avec l’eau de la rivière),
– autres aides diverses telle que nourrir les canard et gérer les nouveaux nés. 🙂

Voilà pour le côté boulot. Ces deux mois nous ont aussi permis de vivre une très belle expérience humaine avec des australiens vraiment sympa, généreux et ouvert et qui nous ont reçu comme des amis le feraient. On a participé à de nombreuses fêtes avec leurs amis et famille. C’était beaucoup plus qu’une simple relation employeur-employé. Par exemple, nous avons passé la journée de noël dans leur famille (avec les autres wwoofeurs aussi) : il faisait chaud (37 degrés) et beau, on a bien profité de la piscine ce qui est assez déroutant le jour de Noël ! 🙂 On a eu l’occasion de manger du crabe (qu’ils avaient eux-même péché la veille) et des tonnes de viandes. En Australie, la viande ne coûte pas si chère par rapport au reste et ils font très souvent des barbecs… On a aussi passé le nouvel-an en compagnie des Australiens : Harley (un des jeunes employés de la ferme) nous a emmené dans une «fête de rue» dans le village : tout le monde sort dans la rue les tables de camping, les galcières, les packs de bière, les plats faits maisons…

Pour la suite, on quitte Cadell le mi-février pour aller vers Melbourne… Enfin on va voir de la ville ! (On a mangé une seule fois au fast-food en 2 mois… Faut faire 200 km aller-retour pour rendre visite à Ronald, donc bon…). Puis, on va en Tasmanie début mars (l’île au sud de l’Australie). On y va en bateau, donc on emmène Donovan ! 🙂
Ensuite, on va remonter vers le nord le long de la côte est. Notre ami Cyril nous rejoins à Sydney fin avril ! Grosse news ! On va visiter Sydney ensemble, puis aller en Nouvelle-Zelande tous les trois (pour, entre autre, faire le site du Seigneur des Anneaux !!!).

En conclusion de ces deux mois, nous pouvons dire qu’on est un peu triste que cette belle aventure s’achève, mais il est temps de reprendre la route pour visiter le reste de l’Australie ! 🙂

DSC02266

Prochaine destination… dans 2176 km !

couvNotre cher Donavan et nous avons pris la route pour un périle qui comporte plus de 2000 km, un changement d’état, 2h30 de décalage horaire supplémentaire (soit + 9h30 au total), 4 pleins d’essence et un paquet de kangourous morts (promis, c’est pas nous ).

mapPour vous rendre un peu mieux compte, voici une carte. Sur le plan, on voyait bien des points avec des noms de ville entre les deux. On a naïvement pensé qu’il y aurait des petites agglomérations ou villages. Finalement ces points n’étaient que des points de ravitaillement en essence et nourriture rapide (les deux, étant hors de prix !). Notre idée initiale était de faire le trajet en une dizaine de jours le temps de visiter les environs. Mais finalement nous avons vite compris qu’on ne verrait que du desert. De ce fait, nous avons fait le trajet en 3 jours et demi à raison de 600 km par jour à une vitesse moyenne de 90km/h.

Malgré les journées à rouler sans croiser grand monde, les dodos sur les « aires d’autoroute » et le manque de douche, notre virée était très agréable ! On a eu l’occasion de voir plein de belles choses sur la route : paysages, végétation, animaux, panneaux et road trains ! 🙂 Déjà il faut savoir que cette autoroute (la grande autoroute Highway 1) n’a rien à voir avec l’idée qu’on peut s’en faire en Europe ! Une voie de chaque côté et seulement quelques voitures à croiser de temps en temps. Sur certaines portions, on croisait plus de carcasses de kangourous que de voiture dans les deux sens. Ils se font renverser la nuit, surtout par les road trains (camions de plusieurs remorques que l’on croise fréquement sur les routes Australiennes). Plus impressionnant encore, nous avons également croisé un convoi exceptionnel (plus exceptionnel encore que les autres). En tête de convoi, il y avait une voiture indiquant sur un panneau lumineux « 2 * 8 meters ». On s’est dit que cétait 8 mètres de long, mais en fait c’était 8 mètres de large ! 🙂

12On nous avait dit qu’on aurait l’occasion de croiser des carcasses de kangourous sur les route, mais nous étions loin d’imaginer qu’on pourrait en croiser autant (sur certaines parties de la route). On pouvait en voir plusieurs par kilomètres sur les bas-côtés. Du coup, cela attirait les charognards du coin. C’était vraiment impressionant de voir tant d’aigles si proche de nous en train de déguster leur plat. Nous avons pas vraiment pu les prendre correctement en photo, mais ils faisaient facilement plus d’1m50 d’envergure. (En se renseignant un peu, on a su qu’ils pouvaient atteindre plus de 2 m d’envergure.) Bref, ils étaient vraiment magnifiques !

Dans le genre insolite, on a également eu le droit à une traversée devant nous d’une troupe de 5-6 dromadaires ! lls ont juste traversé tranquillement la route sans tenir compte de nous. On entend beaucoup parler de l’Australie comme le pays des kangourous, mais c’est également celui des dromadaires ! Ces derniers ont été importés par les Européens en tant qu’animaux de bât au 19ième siècle. Ensuite, ils ont été relachés dans la nature. leur nombre s’élève aujourd’hui à près d’un million. C’était vraiment cool et inattendu de pouvoir assister à cela !

On a tous l’image de l’Australie avec ces panneaux jaunes… Alors pour vorte plus grand plaisir en voici une petite collection :). Vous noterez aussi qu’ici, les autoroutes peuvent également faire office de piste d’atterissage d’urgence !

A peu près à mi-chemin se trouve la plaine de Nullarbor (qui contrairement à son nom, vaut le détour ! ^^). La région doit son appelation à la traduction en aborigène de « sans arbres ». Le gros point d’intêret de cette région sont les falaises surpombant la mer.

3